Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PAS A PAS. Peinture à l'huile, pastel sec, graphite
17 septembre 2012

fillette

 

FILLETTE

ESQUISSE

L'esquisse est tracée au crayon de couleur, lequel ne laisse pas de traces comme la mine de plomb ou le fusain.

J'ai délimité les zones claires.

Afin de rendre plus visible le tracé sur la photo, j'ai retouché intensité/contraste.

j02b

ÉBAUCHE

J'ai utilisé une gamme basée sur la Terre de Sienne brûlée.

Dilution de la peinture : 2/3 essence de térébenthine , 1/3 huile d’œillette

Éclaircir : Terre de Sienne naturelle

Foncer : Brun Van Dyck

Yeux : brun Van Dyck

Lèvres : Rouge écarlate

 

Pinceaux poils doux n° 1 6 et 7

Lissage : N° 11

 Temps : 4 heures.

j03

 

 

 

La robe : ébauche

Mise en place des zones d'ombre et du drapé.

Comme précédemment, peinture très diluée laissant transparaitre le fond blanc.

La couche, très légère est lissée et/ou estompée à l'aide d'un coton tige.

Peintures utilisées :

Terre de Sienne brûlée

Gris de Payne ajouté pour les zones plus sombres.

Ajout de carmin pour les chaussons.

1 heure 30

j04

 

Format 40 x 30 cm  (Merci à Olivier de m'avoir fait part de cet oubli)

Toile enduite au préalable  de 2 couches minces de Gesso et poncée.

 

Le fond

Inutile d'énumérer les différentes couleurs !

Dilution : moitié huile, moitié térébenthine.

Application : jus très dilué, comme pour l'ébauche de la fillette.

Je modifierai probablement la partie blanchâtre à droite afin que la robe puisse mieux ressortir.

 

2 h

j05

 

 

 La carnation

Exécution définitive pour donner les couleurs voulues.

Couleur de base : rouge de cadmium clair

    ajouts si nécessaire

           pour éclaircir : jaune de Naples

           pour foncer : Terre de Sienne brûlée.

Dilution : plus riche en huile que la couche précédente (moitié térébenthine, moitié huile).

Peinture asssez liquide pour laisser apparaître les différences de luminosité provenant de la grisaille (couche précédente) et surtout pour que le blanc de la toile donne l'éclat voulu.

Le blanc n'est utilisé que pour les rehauts.

 

Le rouge des lèvres est atténué par de la Terre de Sienne et du rouge vermillon.

 

 

j06

 Comparaison :

 

j06b

 

 

 

 Les cheveux

Les couleurs définitives sont pratiqement identiques à celles de l'ébauche.

Par contre, les mèches doivent être peintes sur le front puisqu'elles ne pouvaient apparaitre dans l'ébauche.

Utilisation de jaune citron pour les reflets lumineux.

Quelques rehauts de blancs pur.

Accentuation des parties plus sombres.(Terre de Sienne brûlée + ocre jaune)

Travail aux pinceaux n°1 et 2

Peinture très diluée (moitié térébenthine, moitié huile).

 

La robe

Utilisation de blanc de titane.

Même dilution que précédemment.

Pinceau n°8

Les parties ombrées de l'ébauche se sont révélées trop claires.

j'ai donc dû les reprendre dans le frais.

Mélange très dilué de Gris de Payne et Terre de Sienne.

Pinceau n°2

 

j07

 

 

 

 Le fond : reprise du sol

L'utilisation du bleu et de la Terre d'Ombre brûlée ont donné un aspect peu esthétique !

J'ai donc tout effacé (White Spirit, coton à démaquiller, coton tige) pour retrouver le blanc de la toile.

J'ai ensuite repris avec la Terre de Sienne et le jaune.

Les  chaussons

Rouge carmin, Terre de Sienne.

Terre d'Ombre pour les parties les plus sombres.

Dilution 50/50 puisque qu'une étape supplémentaire n'est pas envisagée.

 

 

j08

Finitions

Broderies bleues : tracées à l'encre de Chine.

En utilisant un jus plus riche en huile (2/3  1/3) et les couleurs utilisées précédemment

Reprise

         des ombres de la robe

         de la joue gauche

         des parties des bras et des jambes mal estompées.

 

La toile terminée :

 

j09

 

Publicité
Publicité
3 septembre 2012

G Brassens

 

PORTRAIT GRAPHITE

Type de portrait figuratif se rapprochant au maximum d'une photo

pg00                pg01

 

Il s'agit de réaliser le portrait de Georges Brassens à partir de la célèbre affiche de J.P. Leloir.

Format de papier utilisé : 42 x 29,7 cm

Possédant une reproduction de cette affiche, j'ai fait une photo de Brassens.

 

Matériel

 

pgmat

 

 

Travail préliminaire

Dans mon logiciel de graphisme (Gimp), je crée une image de format 42 x 29,7 sur laquelle je colle le portrait de Brassens en l'adaptant au mieux.

C'est à partir de cette image, affichée sur mon écran que je vais travailler.

Esquisser le portrait

A l'aide de pinces, je fixe ma feuille sur un carton.
J'évite de travailler à plat pour tout travail de dessin proprement dit car cette position engendre une vue en perspective qui est source d'erreur (Cf. les anamorphoses des rues...)
J'appuie le carton au bord du bureau et sur mes genoux (j'ai du mal à dessiner sur un chevalet !)

Étant un piètre dessinateur, j'ai besoin de repères pour éviter un portrait méconnaissable.

Je n'utilise pas la méthode du quadrillage (difficultés d'effacement et approximations inévitables)

Si je pointe mon curseur sur la sourcil droit,je constate que ce point doit se trouver à 58,6 mm du bord gauche de la feuille et à 154,5 mm du bord supérieur. (Informations affichées en bas de l'image)

Je peux donc marquer des points repères importants et tracer ensuite l'esquisse du portrait.

J'utilise un crayon-mine avec une mine HB de 0,5 mm et une gomme mie de pain pour les corrections.

Surtout, ne pas appuyer, c'est d'ailleurs une règle générale immuable tout au long du travail.

 

pg02             pg03

La chevelure

J'ai l'habitude de travailler de haut en bas et de gauche à droite pour éviter de salir...

Voilà pourquoi je commence par les cheveux.

Premier travail au crayon 2B, sans appuyer en traçant dans le sens des cheveux. Je repasse davantage sur les parties plus sombres.

pg04                

Ensuite, à l'aide d'un coton tige, très doucement, j'estompe mes tracés précédents ce qui aura pour effet de supprimer le blanc du papier et d'assurer ainsi le fond du dessin.

pg05                pg05d

Je continue la chevelure vers l'arrière de la tête comme précédemment.

pg06              pg06d

J'estompe à nouveau avec le coton-tige.

pg07            pg07d

Je reprends l'ensemble en utilisant un crayon 4B et en suivant toujours le sens des cheveux.

A noter que je ne recherche pas l'exactitude absolue avec le modèle au cours de cette phase de dessin.

pg08                pg08d

J'ombre maintenant le front avec le crayon 2B en passant autant de fois que nécessaire pour obtenir un gris le plus uniforme possible.

Le crayon taillé à mine longue est utilisé le plus couché possible et sans appuyer du tout : il effleure le papier.

 

pg09          pg09d

Ces effleurements successifs, après estompage au coton-tige  permettent d'obtenir ce résultat :

 

pg09dd

 

Je termine la chevelure en utilisant des crayons plus gras de manière à foncer et à contraster correctement.
Crayons 2B, 4B, 7B et 8B.
Je zoome sur la chevelure de manière à mieux voir.

 

 

pg10

 

 

pg11

 

 

Le visage

Maintenant, je vais m'attaquer au plus délicat : yeux, nez, bouche. La précision est indispensable.

Je zoome l'image de manière à bien observer chaque détail.

Mon double-décimètre à portée de main pour vérifier la position de tel ou tel point.

Je pourrai aussi utiliser l'outil "distance" de Gimp qui me donne la distance entre 2 points : très pratique !

 

 

 

pg12

 

J'utilise un crayon HB de manière à ne pas trop marquer et à pouvoir rectifier facilement avec ma gomme.

Je délimite les parties les plus sombres.

J'essaie d'être le plus précis possible pour les yeux, le nez et la moustache.

J'estompe au coton tige si mon crayon laisse trop de traces de "coups".

 

pg13

Avant de d'achever le dessin de cette partie du visage, je préfère vérifier l'exactitude de mes tracés.

Après avoir redimensionné la photo au format de la feuille (42 x 29,7), je la colle comme calque sur la photo du modèle.

La superposition me permet de repérer les différences en alternant rapidement vue du modèle/vue du dessin.

Impossible de montrer cela en photo !...

Une autre solution : tracer sur un calque les lignes importantes prises sur le modèle et superposer ce tracé  au dessin.

Voilà ce que je vois :

 

 

 

 

pg14

 

Les inexactitudes sont flagrantes : nez, menton, ride, lobe de l'oreille...

Je n'ai plus qu'à corriger en ayant sous les yeux mes erreurs.

Nouvelle photo. Nouvelle superposition.

 

 

pg15

J'estime que ça doit aller. Il reste bien quelques imprécisions si l'on cherche la petite bête !...

Avant de travailler les ombres, je passe sur tout le visage un coton à démaquillage de manière à estomper l'ensemble et à ne pas garder de blanc.

pg16

J'estime que la ressemblance est correcte.

Il faut maintenant travailler les ombres de manière à rendre le relief du visage. C'est là un travail d'observation. Il faut souvent s'éloigner du dessin et du modèle. Observer, comparer.

Surtout ne pas appuyer sur la mine, plutôt repasser après avoir éventuellement estompé au coton tige.

Gommer un peu si on a trop foncé.

J'utilise à nouveau mes crayons gras selon l'intensité de l'ombre.

Du 2B au 8B

Résultat :

pg17

 

L'essentiel est terminé. Le reste est affaire de goût...

Je termine en grisant les vêtements mais de manière à faire ressortir le visage en ombrant davantage son pourtour.

Une dernière observation... Quelques retouches au niveau du menton et de la joue (dégradés).

C'est terminé !

pg18

Et oui ! mauvais cadrage ! Visage trop haut ! Buste trop grand !

On pense à la tête et on oublie le reste...

Dans ce sens, ce n'est pas grave : il suffit de recouper la feuille ! (formatF5 : 35 x 37)

pg20

 

 

PAS A PAS. Peinture à l'huile, pastel sec, graphite
Publicité
Archives
Publicité